Dans ce travail plus personnel, Jaïr délaisse l'humain pour se concentrer sur la matière. Il façonne et colore les nuées, à la manière de l’impressionniste William Turner, « le peintre de la lumière », source d'inspiration de l’œuvre Nubivagus.
Cette création photographique exutoire est au service de la nébulomancie, néologisme d’un art divinatoire qui permet aux personnalités éclairées la lecture du passé, du présent et de l’avenir, dans les remous graduels des volutes de fumée.
C'est en projetant ses lumières sur la matière nébuleuse que l’artiste nous dévoile ses espoirs et ses craintes, ses dieux et ses démons.